Origine des fausses affirmations de Trump sur les Haïtiens ?

Origine des fausses affirmations de Trump sur les Haïtiens ?

Un Écho Controversé dans le Débat Politique

Christopher Pohlhaus, à la tête du groupe néo-nazi Blood Tribe, a récemment partagé sa satisfaction sur son canal Telegram, à la suite du débat présidentiel ayant opposé Donald Trump à Kamala Harris. Selon un rapport de NBC News, Pohlhaus, surnommé « Hammer » par ses adeptes, a affirmé que son groupe avait réussi à « propulser Springfield dans la conscience publique ».

Une Réaction Cinglante des Membres

Un membre de Blood Tribe a exprimé son enthousiasme sur Gab, une plateforme de réseautage social prisée par l’extrême droite : “Le président en parle maintenant. Voilà ce que représente le vrai pouvoir.” Un sentiment de triomphe éclatant au sein de ce groupe controversé.

Un homme exhibe une image générée par IA de Donald Trump portant des chats, en référence à des mensonges concernant des immigrants haïtiens, lors d’un rassemblement à Tucson, Arizona, le 12 septembre 2024. (Photo par Rebecca NOBLE / AFP)

Des Rumeurs Déroutantes et Manipulatrices

En juin dernier, des groupes Facebook locaux en Ohio ont commencé à faire circuler des récits sur des enfants haïtiens prétendument aux trousses d’oies et de canards. Au fil des semaines, une théorie du complot est née, accusant ces derniers d’être victimes d’enlèvements, voire d’être mangés par des immigrants haïtiens. Blood Tribe a rapidement exposé ces rumeurs, les relayant sur Telegram et Gab, et s’est également exprimé lors de certaines réunions municipales.

Une Marche Austère et Provocatrice

Le 10 août, une douzaine de membres masqués de Blood Tribe ont défilé dans les rues de Springfield, brandissant des bannières ornées de croix gammées, faisant de cet événement une « marche anti-immigration haïtienne ». Une démonstration de force qui n’a pas manqué d’interpeller.

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Un Mensonge Créatif qui Fait Du Bruit

La rumeur infondée relayée par Trump, et popularisée par le groupe néo-nazi, trouve son origine dans un message de Erika Lee, qui avait évoqué sur Facebook la disparition d’un chat voisin, mentionnant que ce dernier était potentiellement victime de ses voisins haïtiens, selon NewsGuard.

NewsGuard, organisme de surveillance des médias luttant contre la désinformation, a révélé que Lee avait été l’une des premières à propager cette rumeur, dont des captures d’écran ont circulé en ligne avant qu’elle ne supprime son post.

“C’est devenu quelque chose que je n’avais pas prévu,” a déclaré Lee, résidente de Springfield, lors d’une interview avec NBC News. Elle n’a pas manqué de souligner que, contrairement à Blood Tribe, “je ne suis pas raciste”, précisant que sa fille est métisse et qu’elle-même se définit comme faisant partie de la communauté LGBTQ. “Tout le monde semble en faire un drame, ce qui n’était pas mon intention.”

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