Pourquoi "Brain Rot" est le Mot de l'Année ? - Phénomène linguistique expliqué

Pourquoi « Brain Rot » est le Mot de l’Année ? – Phénomène linguistique expliqué

In its early days, the concept of « The Word of the Year » was originally influenced by the language used by policy makers and columnists, who shaped public discourse. However, with the advent of social media, « The Word of the Year » has become more inclusive. While dictionaries like the Oxford English Dictionary traditionally focus on written literature, « The Word of the Year » now highlights online language. This year’s choice, « Brain Rot, » reflects a modern term for an age-old concern, echoing Wordsworth’s lament from 1800 about the decline of the mind.

Wordsworth criticized the impact of societal changes and urbanization on the mind, noting a craving for sensational news that weakened mental faculties. This craving was reflected in the literature of the time, with a preference for shallow and stimulating novels. Coleridge shared similar concerns, warning against the dangers of excessive novel reading, which he believed could lead to mental deterioration.

Coleridge contrasted serious literature that portrayed real life with frivolous novels that relied on cheap thrills. He criticized the latter as promoting a form of daydreaming that lacked substance. His metaphor of a mental camera obscura prefigured the hypnotic effect of modern media, which can desensitize viewers and dull critical thinking.

Critics like Susan Sontag and Aldous Huxley also expressed concerns about the numbing effect of visual media on the mind. They warned against passive consumption of entertainment that required no mental effort, leading to a state of docility and reduced critical judgment. Huxley, in particular, highlighted the hypnotic quality of film that could lull audiences into a dream-like state, akin to anesthesia.

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Overall, the criticism of media’s impact on the mind is not new, dating back to Wordsworth and Coleridge’s era. As technology advances, the need for vigilance in consuming media and maintaining intellectual engagement remains crucial to preserving mental faculties and critical thinking skills.

Le danger de l’engourdissement mental

Dans un monde où la technologie et les divertissements captivent nos esprits, il est facile de tomber dans un état d’engourdissement mental. T.S. Eliot et Aldous Huxley l’ont bien compris, mettant en garde contre les effets hypnotiques de la musique continue et des images monotoniques. Le spectateur, sous l’emprise de ces stimuli, devient vulnérable à la suggestion, incapable de réagir ou de participer activement à ce qu’il voit.

Les dangers de la surconsommation de divertissements

Allan Bloom, quant à lui, pointait du doigt la musique de Michael Jackson, Prince et des Rolling Stones, accusée de « ruiner l’imagination » et d’engendrer une dépendance similaire à celle des drogues. Mais pourquoi se limiter à la musique quand les jeux vidéo offrent des opportunités de participation encore plus grandes ? La classification de l’addiction aux jeux vidéo par l’Organisation mondiale de la santé en est la preuve.

La montée en puissance des médias de masse

Après le cinéma et la télévision, les jeux vidéo ont su captiver les masses et susciter des inquiétudes chez les esprits éclairés. Si la recherche scientifique suggère des bénéfices cognitifs liés aux jeux vidéo, il reste difficile de trancher sur leur influence réelle. Face aux nouvelles technologies comme Tik Tok, les anciennes craintes ressurgissent, donnant naissance au concept de « Brain Rot » : la détérioration de l’état mental due à une surconsommation de contenus triviaux ou peu stimulants.

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En définitive, il est crucial de rester vigilant face à la tentation de l’engourdissement mental provoqué par les divertissements modernes, et de préserver notre capacité à penser de manière critique et créative.

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