Exploration de l’île d’Inis Meáin
“Inis Meáin”
(pour SJ, Charlotte, & Ellen)
Avant le cottage, avant les marguerites dans l’herbe, avant les routes étroites, avant les champs coupés en compartiments par les rochers et le lichen, comme un crâne divisé phrénologiquement; avant tout cela, le port. Descendus du ferry avec nos courses et nos bagages, nous attendons un trajet que nous espérons voir arriver. Le quai en béton, tout en angles droits, est vide à part nous, et nous nous étendons sous le soleil prudent, commençons à ouvrir les conserves que nous avons apportées. Notre premier voyage ensemble, nous nous débarrassons de nos couches comme des vestes, laissant nos pieds pendre au bord de l’eau. Depuis le pont supérieur du ferry, se balançant, goûtant le sel, nous ne pouvions parler que de la puissance de l’océan, son corps comme de l’obsidienne en mouvement, son froid une sorte de muscle. La peur qui naît de l’émerveillement. Mais ici, débouchonnés, les quatre d’entre nous sont cristallins de fantaisie, et la marée bleue s’étend vers l’extérieur. Il y a des murs de roche en armure sur les autres bords du port, du béton en forme de grands jacks pour enfants. Avec l’eau en arrière-plan, nous commençons à ouvrir notre poésie. Je leur dis que j’ai peur de la façon dont je structure la mienne de manière prévisible, ou de la façon dont mon langage s’empile comme du caramel, et de ce que cela présage pour un premier recueil. SJ sort Siken, et nous étudions comment les lignes embrassent la plénitude de la page; des relations d’espace qui peuvent parler de quelque chose d’inné, en dehors du langage. Puis les lectures de nos propres poèmes. Une photo du campus de Barnard, ou des médailles autour des cous des lauréats. Nos ambitions mises à nu dans le vent atlantique qui déchire le visage austère de l’île; les pierres et les vagues d’herbes sauvages.
Exploration artistique et introspection
En découvrant l’île d’Inis Meáin, nous avons plongé dans une profonde exploration artistique et une introspection profonde. Chacun de nous a partagé ses craintes et ses aspirations, se dévoilant à travers des mots et des images. La nature sauvage et brute de l’île a servi de toile de fond à nos discussions sur la création et l’expression de soi. Chaque instant passé ensemble était une occasion de se connecter avec notre propre créativité et celle des autres, de se nourrir mutuellement de nos idées et de nos rêves. Dans ce sanctuaire d’inspiration, nous avons trouvé le courage d’explorer nos propres limites artistiques et de repousser les frontières de notre imagination.
Conclusion
Alors que le vent atlantique souffle à travers nos pensées et que les vagues se brisent sur les falaises de l’île, nous réalisons que ce voyage à Inis Meáin restera gravé dans nos mémoires comme un moment de vérité et de connexion profonde. Nous repartons enrichis, non seulement par la beauté brute de l’île, mais aussi par les liens tissés entre nous à travers la poésie et l’art. Inis Meáin restera à jamais un lieu de rencontre, d’inspiration et de création, où nos âmes se sont épanouies dans la magie de l’instant présent.
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L’histoire du saut en hauteur comme celle d’Icare par Gustav Parker Hibbett est disponible via Banshee Press.