Plongez dans l’univers captivant de Leigh Newman avec « Personne ne s’en sort vivant »
Le mois de mai est déclaré mois de la nouvelle courte par les autorités compétentes (ou du moins selon Dan Wickett du réseau Emerging Writers). Pour célébrer, pour la troisième année consécutive, l’équipe de Literary Hub recommandera une nouvelle courte, gratuite* à lire en ligne, chaque jour ouvrable du mois. Pourquoi ne pas nous accompagner dans cette lecture ? Aujourd’hui, nous vous recommandons :
Leigh Newman, « Personne ne s’en sort vivant »
Ce titre extrait de la superbe collection de 2022 de Newman montre ce qui peut arriver lorsque l’on se jette dans l’amour sans pouvoir voir le fond de la piscine. Nous suivons un jeune couple fiancé qui s’aventure dans l’arrière-pays de l’Alaska (le lieu de naissance de sa famille) pour une fête de fiançailles qui tourne extrêmement mal. Carter, notre cerveau le plus proche, est déconcerté dans la nature sauvage. L’histoire décrit sa lente réalisation que sa bien-aimée Katrina, et son étrange et hantée Anchorage, sont bien plus sombres que ce qu’il avait imaginé au premier abord.
J’apprécie Newman pour son humour et son cocktail très fiable. Ses histoires juxtaposent toujours une description précisément affectueuse et idiosyncratique (« Chaque matin à 6 heures, il repassait son jean dans la cuisine. Chaque soir à 18 heures, il faisait griller un poulet sur la terrasse en portant un parka rapiécé de ruban adhésif sur les coudes ») à des insights légers. Comme cette phrase : « L’amour était abrutissant. Il n’avait aucune articulation sauf le sexe, le bonheur et la confusion. » Je pense sincèrement qu’elle est l’une de nos meilleures portraitistes de personnages, et je guette toujours les bylines pour son nom. Plongez dans cette soirée inquiétante, puis faites-vous plaisir et procurez-vous ce livre sans remplissage, tout en tueur.
L’histoire commence :
Pour passer devant le mastodonte, il fallait de la planification. Le grand crâne blindé était coincé entre la cheminée et le bahut, laissant les deux défenses d’ivoire écartées sur le tapis là où une table basse aurait dû se trouver. Pour sortir de la fête de mariage, les invités devaient soit enjamber une défense, puis l’autre – un choix qui nécessitait un pas habile et un certain niveau de sobriété – soit sauter pardessus les deux d’un saut maladroit de dernière minute.
Lisez l’histoire ici.
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