Bel Canto : Ann Patchett revient sur son roman primé après 20 ans

Bel Canto : Ann Patchett revient sur son roman primé après 20 ans

Une édition spéciale pour les passionnés de Bel Canto

Si vous n’avez jamais lu Bel Canto, ce n’est pas ici que vous devriez commencer. Des exemplaires non annotés de ce roman abondent, et je vous suggère d’en obtenir un si vous souhaitez découvrir l’histoire sans interruptions constantes et une introduction qui dévoile l’intrigue. Si, après la lecture, vous êtes toujours intéressé, revenez ici. Cette édition spéciale s’adresse aux personnes qui ont adoré le livre, qui l’ont apprécié suffisamment, ou même à ceux qui ne l’ont pas aimé mais qui ont des questions. Elle est destinée à ceux qui veulent l’étudier ou en discuter. Elle est conçue pour les personnes intéressées par l’écriture d’un roman et qui aimeraient voir comment j’ai assemblé celui-ci.

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Une idée inspirée par une librairie indépendante

L’idée de cette édition m’est venue grâce à une librairie indépendante. À la fin de l’année 2023, on m’a demandé d’annoter mon dernier roman, Tom Lake, dans le cadre d’une vente aux enchères au profit d’une petite librairie durement touchée par la pandémie. Comme le roman venait tout juste d’être publié, la manière dont je l’avais écrit et les choix que j’avais faits étaient encore frais dans ma mémoire. Douze années passées dans une école catholique m’avaient donné une belle écriture. J’ai inscrit mes notes dans les marges d’un exemplaire relié.

Une nouvelle perspective grâce à l’annotation

Grâce à l’annotation, j’ai découvert des motifs dans le livre dont j’avais à peine conscience, ainsi que de nombreux petits clins d’œil que j’avais disséminés ici et là : des références littéraires, des hommages à des amis et à ma vie à ce moment-là. J’ai apprécié ce travail ; il m’a aidé à clarifier ma manière d’écrire.

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Étant toujours en avance, j’ai terminé le projet des mois avant la date limite. Au fur et à mesure que la date approchait pour rendre mon exemplaire, j’hésitais à le laisser partir. Et si les informations pouvaient m’être utiles à l’avenir ? Le livre appartiendrait à n’importe quel inconnu qui ferait la meilleure offre, et je ne le reverrais plus. C’est ainsi que j’ai décidé d’en faire une copie. Trois mois après avoir terminé mes notes, j’ai pris un nouveau Tom Lake et je les ai réécrites. Si vous vous demandez pourquoi je n’ai pas utilisé une photocopieuse, il y a deux raisons : d’abord, je ne voulais pas abîmer un livre destiné à la vente aux enchères, et ensuite, avoir les notes manuscrites dans un livre était ce qui en faisait un objet si plaisant en premier lieu.

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